Gregoire's CleanTech Blog

D'autres informations sur l'usine de PPT-Norsun dans la Durance

Un consortium, constitué de la société française PPT, du groupe néerlandais spécialisé dans la fourniture d'énergie Econcern et de la start-up norvégienne Norsun, spécialisée dans la production de support multicouches de cristal de silicium monomère, a le projet de construire une usine de silicium polycristalin.

Annoncé par les promoteurs du projet, le 29 août dernier à Dignes au Conseil général des Alpes de Haute-Provence, ce projet vise le marché du photovoltaïque.
Les travaux de construction de l'usine pourraient débuter au printemps 2007 pour une mise en service en 2008 avec une production de 2000 à 3000 tonnes de silicium par an. L'exploitation de cette usine pourrait créer 250 emplois. La deuxième phase prévue en 2009-2010 verrait une montée à 5.000-10.000 tonnes et la création de 250 à 500 emplois supplémentaires, a estimé le consortium
Elle se positionnerait dans un marché qui connaît une progression de plus de 30% par an depuis 1994 et qui n'est freiné que par un manque d'approvisionnement en silicium. Le manque sur le marché de silicium solaire a engendré une récente augmentation du prix des modules photovoltaïques. Cette nouvelle usine de Silicium polycristalin devrait couvrir le manque mondial actuel de silicium de qualité, et devrait conduire à la réduction du coût des modules photovoltaïques, indique Ad Van Wijk, PDG de Econcern, dans un communiqué.

C'est la ville de Saint Aubain dans les Alpes-de-Haute-Provence qui s'affiche comme le site préféré des investisseurs. Il est en effet doté la proximité d'un site chlorié d'Arkema qui pourrait fournir du chlorure d'hydrogène purifié (HCl) et de l'hydrogène utilisés pour la production de silicium. Un autre avantage important est le soutien du gouvernement, de la région, du département et des autorités locales. Nous nous réjouissons du fort intérêt montré par les autorités locales et le gouvernement français. Nous espérons fermement avoir l'unité sur Saint Auban. Cela donnera une impulsion pour de futur développement de la silicone vallée, une initiative locale et régionale pour attirer les investissements dans une région magnifique, reconnaît, Philippe Veyan, PDG de PPT. Roland Barthez, cofondateur de PPT, estime, quant à lui, que la construction de cette unité à Saint Auban est stratégique pour l'avenir de notre industrie.

Toutefois le consortium étudie aussi d'autres localisations possibles en Europe (Allemagne et Norvège). Le choix final dépendra de la disponibilité de personnel qualifié, de la bonne qualité des infrastructures locales, précise Franck Wouters, directeur du développement commercial, mais surtout du niveau de subventions publiques, du niveau de subventions publiques et de la rapidité d'obtention des autorisations.

Econcern, PPT, et Norsun ont décidé de mettre en place un système de recyclage en circuit fermé pour optimiser le système de production et minimiser les déchets. Nous allons élaborer l'usine avec subtilité et intelligence et une part d'innovation. Ainsi, ceci représente un challenge technologique considérable, en forte relation avec les fournisseurs de technologies et la communauté de chercheurs, a déclaré Dr Alf Bjoserth, Pdg de Norsun.

Après un plan de restructuration qui a touché l'usine chimique d'Arkema (groupe Total) en 2005 où 380 postes sur 713 ont été supprimés, la création de cette usine de silicium est très souhaitable dans cette région.

Source : actu-environnement

Nouveau colloque sur la biomasse

Un colloque a été organisé mardi 19 septembre, sur le thème « coopération agricole et valorisation énergétique de la Biomasse ». Au centre des débats : les possibilités de développement de cette nouvelle filière énergétique.

Coop de France tient à souligner son implication dans les projets biomasse, à travers des exemples de valorisation de résidus de lin en électricité et chaleur, méthanisation des effluents industriels d'une laiterie, électricité à partir de marc de raisins et de bois forestier et substitution d'énergie dans une coopérative de déshydratation de luzerne. Le communiqué rappelle que la valorisation énergétique de la biomasse constitue un nouvel enjeu pour les agriculteurs. La Coopération agricole affirme être mobilisée pour contribuer à organiser « un marché responsable de ces nouveaux combustibles ». Claude Roy, le coordinateur interministériel de la biomasse a clôturé la matinée. Source : terre-net.fr

Ocean WaveMaster LTd propose un nouveau convertisseur d'énergie des vagues

La compagnie Ocean WaveMaster Ltd (OWL) met au point un nouveau convertisseur d'énergie des vagues, le WaveMaster. Cette compagnie est un partenariat entre l'inventeur du système, Alex Southcombe, et UMITEK, compagnie de développement technologique issue de l'UMIST (University of Manchester Institute for Science and Technology).

Ce convertisseur consiste en deux chambres de pression différentes connectées par des turbines. Cet appareil est situé sous la surface de l'eau et est toujours immergé. La surface supérieure des chambres est une surface active composée de valves à un seul sens (clapets). Dans la chambre haute pression, les valves laissent entrer l'eau lorsque la pression extérieure est supérieure à celle de l'intérieur, c'est-à-dire sous les crêtes des vagues. Lorsque la pression extérieure est inférieure à la pression intérieure de la chambre haute pression, il n'y a pas de flux.

De manière similaire, les clapets de la chambre basse pression laissent l'eau sortir lorsque sa pression intérieure est supérieure à celle extérieure, c'est-à-dire lors des creux des vagues. Le mouvement de l'eau, passant d'une chambre à l'autre, entraîne les turbines qui sont situées entre les deux chambres.

Ces turbines entraînent à leur tour un alternateur pour produire de l'électricité. Grâce à sa configuration sous la surface de l'eau, cet appareil est spécialement dédié à l'exploitation des vagues en haute mer.

OWL a reçu en 2002 un SMART Award, prix du gouvernement britannique qui offre un financement pour des projets innovants au stade de la conception. Un prototype de 20 m de long a été testé au New and Renewable Energy Centre (NaREC), à Blyth au nord-est de l'Angleterre.

Le programme de test qui a eu lieu de novembre 2003 à mai 2004 a été financé par le Carbon Trust. D'après ces tests, une unité WaveMaster de 100 m par 40 m aurait une capacité de 50 MW pour des vagues de 5 m d'amplitude (conditions typiques de l'Atlantique Nord). Il pourrait générer 440 GWh par an si son fonctionnement est continu, soit une économie de 160 000 tonnes de CO2.

La prochaine étape est d'effectuer des tests de l'appareil dans les installations spécialisées d'Ecosse et du sud-ouest de l'Angleterre.

Source : Enerzine

La commisssion européenne travaille sur la sécurité de l'hydrogène

Si l’avenir de l’hydrogène apparaît encore lointain aux yeux de certains, il l’est beaucoup moins pour la Commission européenne qui vient de terminer sa consultation relative à sa proposition préliminaire de règlement sur les véhicules fonctionnant à ce vecteur d’énergie. Pourquoi aussi tôt? A l’origine du projet, ce sont en fait les constructeurs européens. «Lorsqu’une nouvelle technologie se développe, il y a tiraillement entre le législateur qui veut légiférer au moment de sa maturité, et l’industriel qui ne souhaite pas se lancer sans un cadre réglementaire précis», explique Lionel Perrette, ingénieur de la sécurité des procédés à l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris). Une position facile à comprendre: un constructeur qui parie sur le stockage de l’hydrogène à 700 bars sera mis en difficulté si on lui annonce, au moment où commence la production de masse de ses bonbonnes, qu’il ne peut pas y avoir recours.

De nombreux risques sont liés à l’utilisation de l’hydrogène, qu’il s’agisse de sa production, de son transport, de son stockage ou de sa distribution. Ce gaz est classé «extrêmement inflammable», avec un domaine d’inflammabilité très large (1) et une déflagration qui se produit à partir d’un apport d’énergie d’inflammation très faible (2). Or, l’histoire du GPL qui a été à l’origine de plusieurs accidents en France, montre à quel point la maîtrise des risques est importante pour l’acceptabilité sociale de la technologie. «Il faut passer de l’utilisation industrielle -pour laquelle les risques sont maîtrisés- à l’utilisation grand public qui pose de nouveaux défis», précise Samira Chelhaoui, ingénieure à l’Ineris. Ainsi, l’industrie a pris l’habitude de stocker l’hydrogène à l’extérieur, ce qui ne sera pas possible pour son utilisation dans les véhicules, souvent stationnés dans des garages ou des parkings souterrains.

A l’heure actuelle, de nombreux acteurs s’intéressent à ces risques, notamment l’Ineris et le CEA côté français. De son côté, l’Organisation internationale de normalisation (Iso) a créé un comité technique appelé TC 197. Toutefois, la manière dont doit être envisagée la maîtrise des risques reste controversée. La réglementation sur les véhicules se fait généralement à l’échelle mondiale, sous l’égide des Nations unies. «Mais les constructeurs japonais, américains et européens ne s’entendent pas sur les termes de l’accord, explique Lionel Perrette. La Commission européenne veut donc mettre en place une réglementation communautaire provisoire.»

Mais son parti pris est remis en cause. Dans le cadre du projet européen Hysafe, l’Ineris a ainsi rendu une réponse très critique à la consultation sur le projet de règlement. «Celui-ci ne retient qu’une approche composant: pour qu’un véhicule hybride soit conforme à la réglementation, il faudra que chacun de ses composants soit conforme, explique l’expert de l’Ineris. Selon les membres d’Hysafe, une approche plus globale du système, avec l’examen des principaux composants, permettrait de mieux maîtriser les risques, notamment en cas de fuite accidentelle.»


(1) Domaine d’inflammabilité de 4 à 75% du volume dans l’air
(2) L’apport d’une énergie d’inflammation est de 0,02 millijoule (mJ) contre 0,29 mJ pour le méthane

Source : Le Journal de l'Environnement

Lancement d'un plan pilote d'économie d'énergie domestique au niveau européen

"Econ'home", c'est le nom de ce projet présenté mardi à Lyon et qui consiste à établir un diagnostic de la consommation d'énergie d'environ 2.000 foyers européens et à leur proposer des tactiques afin de réduire cette consommation.

Lancé par la fédération française des Agences locales de l'énergie, ce plan concernera un millier de foyers français, notamment en Bretagne et en Rhône-Alpes, ainsi qu'un millier de familles à Bruxelles, Turin (Italie), Heidelberg (Allemagne), Almada (Portugal), Leicester et au Pays de Galles (Royaume-Uni).
Les foyers, sélectionnés pour ce projet "Econ'home" après s'être portés volontaires auprès d'une Agence locale de l'énergie, recevront à partir de novembre la visite de techniciens chargés de calculer leur consommation d'énergie, dans leur logement et dans leurs déplacements.
Les techniciens proposeront des changements d'habitudes et d'éventuels travaux pour faire baisser cette consommation.
Le foyer s'engagera par écrit à adopter certaines de ces modifications, qui peuvent aller du simple réflexe d'éteindre complètement les appareils électriques au lieu de les laisser en veille à l'installation de cellules photovoltaïques afin de produire de l'électricité solaire.
Deux visites de suivi, six mois puis un an après le diagnostic, permettront de savoir si le foyer volontaire a tenu son engagement, et d'évaluer l'impact des mesures prises.
Le but est de développer des outils de mesure, de formation et d'éducation facilement réutilisables pour promouvoir les économies d'énergie au sein de l'habitat ancien privé, qui ne bénéficie pas des mesures prises par les collectivités locales dans l'habitat social, ni des réglementations en vigueur pour l'habitat neuf.

En France, outre la Bretagne et Rhône Alpes, des foyers seront suivis à Mulhouse, Montreuil (Seine-Saint-Denis) et Montpellier.
Un bilan devra être effectué fin 2008 par la Flame, fédération des Agences locales de l'énergie.

Source : Le Moniteur - Expert

Waste to Energy : ça bouge au Canada

Plasco Energy Group Inc., the plasma gasification company run by former Ottawa Senators hockey club owner Rod Bryden, has started construction of a small energy-from-waste demonstration facility in Canada's capital. The facility will process enough municipal solid waste (about 84 tonnes a day) to power itself and still feed back 4 megawatts into the Ontario grid. All eyes will be on this demonstration to see whether plasma gasification technology -- as opposed to incineration -- can cost-effectively turn post-recycled municipal solid waste into electricity while keeping below strict environmental and emissions standards. A successful trial here could finally convince politicians in Toronto to give the technology a chance, as opposed to seeking out temporary landfills to handle garbage that's currently being trucked to Michigan.

It would be nice to see some kind of comparison between the emissions per tonne of garbage processed by Plasco and tailpipe emissions for every tonne of garbage trucked to Michigan. Factor in the fact that the electricity produced from Plasco's process means an equivalent amount of electricity not being produced by coal, and it may be that gasification is the cleaner route. Cost then becomes the biggest issue.

On a similar note, a Toronto-area company called Zero Waste Energy Systems Inc. (soon to be acquired by Plasma Environmental Technologies Inc.) announced today that it has partnered with Siemens Canada to jointly develop "small-scale distributed power plants in southern Ontario to run on organic waste fuels."

Siemens will be in charge of the energy-from-waste infrastructure, project design, project financing and negotiation of electricity sale contracts, and Zero Waste will be responsible for supplying and transporting engineered fuels from biomass feedstock and coming up with optimal fuel blends. "The first plant will be constructed in southwestern Ontario," the companies said. "It is expected to supply electricity to the grid under Ontario's recently announced Standard Purchase Offer at 11 cents per kilowatt hour, and thermal power to local agricultural greenhouses at prices significantly below those of fossil fuels."

Source : Clean Break

NGV (Natural Gas for Vehicule) : c'est parti ?

Natural gas is likely to become the number one source of energy globally, surpassing current number one – oil. Natural gas is the fuel of choice for modern electric power plants, being cleaner than coal.

Natural gas helps achieve energy independence because it is not refined from oil. Over 90% of the natural gas used in the USA is from North America. Natural gas burns cleaner than gasoline, ethanol and biodiesel. Natural gas is popular with cities and other fleets with low-emission programs. The next time you take a taxi at an airport, it may be running on natural gas. These vehicles get priority at airports.

Natural gas is about 90% methane; the molecule is CH4. The molecule is four hydrogen atoms and one carbon. Natural gas is primarily hydrogen. In fact, most early adapters of hydrogen vehicles are natural gas fleet owners. Most vehicles use compressed natural gas (CNG). Heavy trucks that need more fuel for long distance may use liquid natural gas (LNG). It is expensive to keep natural gas so cold that it stays in liquid form, so CNG is the most popular approach.

There are about five million natural gas vehicles in operation globally. There are about 150,000 natural gas vehicles in the USA. These vehicles consume 238 million gasoline gallon equivalents. That amount has doubled in only five years. CNG vehicles are popular in fleets that carry lots of people: buses, shuttles and taxis.

Natural gas prices have not been increasing at the speed of gasoline and diesel prices. The fuel price advantage is causing some to switch to CNG. Diesel vehicles are getting more expensive with tough 2007 emission standards. Some diesel makers state that EPA 2010 emissions are impossible.

Source : Cleantech Blog

SunTechnics pénètre sur le marché Indien

SunTechnics, one of the world’s largest system integrator for renewable energies and the flagship company of the Conergy Group, today formally announced its successful market-entry in India. The first assembly facility of SunTechnics Energy Systems Pvt. Ltd., the Indian wholly owned subsidiary, has already been set up in Bangalore. The company has already invested over Rs. 12 crores in its Indian subsidiary and has committed investments to the amount of Rs. 25 crores. This includes the initial investment over the next year. Presently, there are 40 employees working in Bangalore and in regional sales offices. By year-end, SunTechnics wants to set up additional offices all over India and wants to increase the workforce to over 100 employees in the region including sales, engineering and marketing.

Announcing the Indian market-entry, Hans-Martin Rueter, founder of SunTechnics and CEO of the holding company Conergy, said: “The recently proposed commitment of the Indian government to generate 10% of all electricity through renewable energy technologies by 2012 means that the Indian market for renewable energy is set to grow enormously. With our early investment in our offices across India, and with staff who are among the pioneers in the industry, we are in the pole position to highly profit from this growth potential. The mandate to the Indian operations is to scale exponentially in the coming years and be a global growth driver for the entire Conergy Group.”

Announcing the global licensing deal with the Indian Institute of Science Institution (IISc), Stefan Mueller, Head of the Asia-Pacific region of SunTechnics, said: “SunTechnics sees in India huge potential in the field of electricity generation by bioenergy. The cooperation in the field of biomass gasification technology between SunTechnics and the IISc is, of course, of strategic importance for us. Besides, we found the technology can be relevant in other parts of the world including Europe. SunTechnics will work on a plant solution based on this technology which it can sell to its customers worldwide. We are quite excited by this reverse technology transfer.”

“We focus on the customer’s needs and deliver a solution comprised of any of the renewable energy sources or even a hybrid one, which is a combination of two ore more sources. With our expertise and vast array of solutions of world class quality we have all the tools to meet the customer’s demand. This enables us to better address a much wider market – from small kilowatt systems to large scale megawatt projects”, explains Rajesh Bhat, Director and Country Manager of SunTechnics India, the strength of SunTechnics.

Various projects underline the already successful market entry of SunTechnics in India: SunTechnics is presently installing several photovoltaic systems for CREDA (Chhattisgarh Renewable Energy Development Agency) each with a capacity of up to six kilowatts. For WEBREDA (West Bengal Renewable Energy Development Agency) SunTechnics is realising photovoltaic projects with a total capacity of 58 kilowatts that are integrated into buildings. Also in Northern India, the installation of photovoltaic-wind-hybrid plants with a total capacity of 50 kilowatts is presently being planned and realised by SunTechnics engineers. In June of this year, SunTechnics successfully started running two biogas-powered electricity generation facilities in Kerala.

About SunTechnics

SunTechnics is one of the world’s leading providers of turnkey systems for the usage of renewable energies and offers turn-key solutions in photovoltaic, solar thermal, small wind, biomass, off-grid and hybrid technologies utilising unparalleled engineering expertise. The system integrator’s expertise ranges from off-grid solar systems for remote telecommunication systems to roof top-mounted PV power plant to biogas plants producing electricity from agricultural waste. The range of services includes the exact individual planning as well as the professional installation and maintenance.

SunTechnics with headquarters in Germany is actively driving its growth internationally: in the past two years alone, the planning and installation company has founded subsidiaries in Portugal, USA, Australia, Singapore and South Korea. Subsidiaries in France and Brazil are being planned. Sales have nearly doubled from 130 million euros in 2004 to 240 million euros in 2005. Over 385 employees now work for SunTechnics worldwide.

Source : Newswire Today

Hydrexia - New hydrogen storage technology

According to ferret.com.au, A team of Australian scientists have developed a solid state hydrogen storage technology that is safer, lower cost, and stores a higher density of hydrogen than the gaseous and liquid systems presently used in industry. It is claimed that the magnesium alloy developed by Arne Dahle and Kazuhiro Nogita from Queensland University’s School of Engineering has seven times the storage density of a standard hydrogen pressure cylinder. “Any application that uses hydrogen is coming across this issue of hydrogen storage, because with pressurised gas or liquid you just don’t store enough hydrogen safely,” says CEO, Jeffrey Ng of a new company called Hydrexia that has been established to realise the commercial potential of the technology. Ng defined four key things that people look for when it comes to hydrogen storage: safety, hydrogen storage density, low cost and manufacturability. On all of these fronts, Ng says Dahle and Nogita’s new magnesium alloy performs better than the two most...

Source : The Energy Blog

Several comments on the 21st PV Solar Energy Conference

Researchers, industry representatives and politicians from 94 countries attended the 21st European Photovoltaic Solar Energy Conference and Exhibition last week. Held in Germany September 4 - 8, the conference covered political framework conditions, research and development at the European level, and ways of achieving cost reductions and global market developments.

Dr. Winfried Hoffmann, President of the European Photovoltaic Industry Association (EPIA) and general manager of SCHOTT Solar GmbH, highlighted the latest developments in the solar industry. Of the 1.4 gigawatts (GW) of solar energy capacity newly installed last year, 600 megawatts (MW) were in Germany, where the industry generated sales of around Euro 3 billion [US$3.8 billion] and created 30,000 jobs.

Although cost per kilowatt-hour (kWh) of generated electricity has been cut in half since 1990, Dr. Hoffman noted that solar-generated electricity remains more expensive than electricity generated from conventional sources such as oil, gas and uranium.

"In five to ten years, solar-generated electricity for peak power will have become economically viable in the liberalized energy markets of Southern countries," said Dr. Hoffmann. "In the North, it will take an additional ten years to reach that point."

Against the backdrop of a sharp rise in electricity consumption worldwide -- with experts forecasting a doubling today's 17,000 terawatt hours by 2040 -- Dr. Hoffmann stated that solar-generated electricity is the only real option.

Another key focus at the conference was the global development of the photovoltaics (PV) sector, which has been largely determined by China's entry as a provider. Frank Haugwitz of the German Agency for Technical Cooperation (GTZ) noted at the conference that China places great emphasis on rural electrification.

Following a pilot project which ran from 1999 - 2002, local electricity supplies for 400,000 people in 721 villages were set up between 2002 and 2004 with an investment of Euro 200 million [US$254 million], as part of a "Township-Programme." During the present plan period, 2006-2010, an allocation of Euro 3.2 billion [US$4 billion] has already been made for investment in rural electrification, said Haugwitz.

Up to the end of 2005, solar energy installations with a capacity of around 70 MW were installed in China. By comparison, Germany's installation capacity was 1,508 MW at the end of last year.

Unlike China, Japan intends to primarily use solar energy to cover domestic demand. Despite the large domestic market, the majority of Japan's production volume is exported. At the end of 2004, production capacity for photovoltaic systems in Japan amounted to 800 megawatt-peak (MWp). As Dr. Hoffmann of SCHOTT Solar explained in another speech, around 450 MWp of this was exported.

Richard King, from the U.S. Department of Energy, presented the current U.S. promotion policy to the PV Industry Forum. The budget for measures in the areas of energy efficiency and renewable energy sources amounts to $771 million.

Funds for the Solar Energies Technologies Program will rise from around $85 million in 2005 and 2006 to an estimated $148 million in 2007. It is hoped that by promoting the industry in this way, the original goal of reducing solar energy costs from 5-10 U.S. Cents per kWh by 2020 can be achieved as early as 2015 instead, said King.

Source : RenewableAccess