La biomasse portée à une température de 900°C et mise en présence de vapeur d’eau se transforme en un mélange gazeux riche en monoxyde de carbone et en hydrogène, qui peuvent donner naissance à des carburants de synthèse de type biodiesel. Mais ce mélange gazeux contient aussi des composés indésirables tels que méthane, dioxyde de carbone ou goudrons volatils, préjudiciables à la biosynthèse de carburants.
Plutôt qu’un procédé catalytique de purification, difficile à transposer à l’échelle industrielle, une équipe CEA a opté pour une solution thermique : ils couplent au réacteur de gazéification un étage haute température (1300 à 1500°C) dans lequel, en présence de vapeur d’eau, les molécules de goudron et de méthane sont “cassées” et se transforment en monoxyde de carbone et en hydrogène.
Les performances de ce “vaporeformage” ont été démontrées fin 2006. Depuis le début 2007, un étage haute température a été relié au réacteur de gazéification du laboratoire pour la conduite d’expérimentations complémentaires. L’objectif est de valider la faisabilité technico-économique de ce procédé, non générateur de gaz à effet de serre.
Source : CEA Technologies
Certes, l'utilisation d'un procédé catalytique permettrait de purifier ce gaz. Mais celui-ci entraînerait à l'échelle industrielle des contraintes de coût et de fiabilité. D'où l'idée d'une équipe du CEA de Grenoble d'explorer une solution, thermique celle-ci, consistant à coupler au réacteur de gazéification une installation dite "étage haute température".
Rédigé par : casino en ligne | 09 septembre 2010 à 14:08