Un protocole d’accord sur l’achat de bus non polluants fonctionnant à l’hydrogène a été signé dans le cadre de la troisième assemblée générale de la plate-forme européenne pour les technologies de l’hydrogène et des piles à combustible.
C'est à Bruxelles que s'est tenue cette réunion, et après avoir consacré le succès des expériences en cours du programme HyFLEET CUTE, les parties qui ont eu l'opportunité d'en apprécier les avantages se sont prononcé pour en développer une suite. Les 47 autobus en circulation ont déjà parcouru plus de 1 500 000 km, les piles à combustibles (PAC) ont fonctionné pendant plus de 100 000 heures, c'est donc que cela marche (même s'il y a eu quelques anicroches au départ), mais tous ces véhicules sont des prototypes, quasiment faits à la main. Pour lancer la production en série, ou plutôt pour rassurer les constructeurs qui songent aux investissements nécessaires, il faut que des clients se déclarent, c'est cela qui vient de se faire.
Amsterdam, Barcelone, Berlin, la province canadienne de Colombie britannique, Hambourg et Londres se sont déclarés officiellement comme voulant acquérir des bus à hydrogène non polluants, la balle est donc maintenant dans le camp des constructeurs. Le même jour de cet accord, le Prof. Dr. Herbert Kohler, qui exerce chez DaimlerChrysler les fonctions de Vice President Group Research and Advanced Engineering Vehicle and Powertrain et Chief Environmental Officer a été nommé à la tête du Comité Consultatif de la Plateforme européenne pour l'hydrogène et la technologie des PAC (HFP). On espère alors que la production en petite série de bus à hydrogène débute sous 2 ans chez DaimlerChrysler, tandis que d'autres grandes villes pourraient se déclarer pour avoir des bus à hydrogène elles aussi.
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