La société Hydrohélix Energies, créée en octobre 2000, est implantée à Quimper. Elle désire exploiter les ressources maritimes de la France pour permettre une production annuelle de 25 TWh.
Le contexte énergétique et les objectifs du projet
Le potentiel identifié des courants marins français est estimé supérieur à 6 GW. L’idée d’Hydrohélix est d’équiper 3 sites principaux, situés le long du littoral breton :
• La Chaussée de Sein dont les courants peuvent aller jusqu'à 6 nœuds (3.1 m/s). Une centrale de 1 GW pourrait être construite.
• Le Fromveur dont les courants peuvent aller jusqu'à 8 nœuds (4.12 m/s). Une centrale de 2 GW pourrait être construite.
• Raz Blanchard dont les courants peuvent aller jusqu'à 10 nœuds (5.14 m/s). Une centrale de 3 GW pourrait être construite.
Le décalage dans le temps lié à la propagation de l’onde de marée (3 heures de décalage entre la Chaussée de Sein et le Raz Blanchard, et 5 minutes entre la Chaussée de Sein et le Fromveur) garantirait une puissance minimale de 3 GW, permettant ainsi une production annuelle de 25 TWh, soit environ 5% de la production électrique française actuelle.
Ces 25 TWh annuels feraient passer la part des énergies renouvelables dans la production d’énergie électrique française de 14.3% à 18.1%, sachant que l’objectif fixé par le protocole de Kyoto est de 21% (pour 2010).
L’hydraulienne utilisée
Hydrohélix désire installer des turbines hydrauliennes à axe horizontal, constituées de 3 pales dont le diamètre est supérieur à 5 mètres. Elles seront fixées sur une même structure pour optimiser les connexions électriques. Les installations seront totalement immergées et fixées sur le sol, suffisamment en dessous de l’étiage pour éviter tout gène à la navigation.
Ce type d’installation est dit ‘au fil de l’eau’. L’idée est de les connecter au réseau national ou à un réseau indépendant pour alimenter en appoint ou en totalité, une industrie, une collectivité, ou un site isolé (une île par exemple).
Source : Environnement - info
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